COP 26 : les engagements verts peuvent-ils aussi être outils de "soft power" ?

Sommet du Kebnekaise, au nord de la Suède. La chercheuse Ninis Rosqvist mesure les effets du changement climatique sur cette région de l'Arctique. ©AFP - JONATHAN NACKSTRAND
Sommet du Kebnekaise, au nord de la Suède. La chercheuse Ninis Rosqvist mesure les effets du changement climatique sur cette région de l'Arctique. ©AFP - JONATHAN NACKSTRAND
Sommet du Kebnekaise, au nord de la Suède. La chercheuse Ninis Rosqvist mesure les effets du changement climatique sur cette région de l'Arctique. ©AFP - JONATHAN NACKSTRAND
Publicité

Dans le cadre de notre partenariat avec la revue Ris de l'Iris, entretien avec la chercheuse Julia Tasse, auteure avec Sofia Kabbej de l'article "De Rio à Glasgow : l'évolution de la coopération internationale face aux changements climatiques".

Avec
  • Julia Tasse Chercheuse à l'IRIS

Les pays les plus en pointe dans la lutte contre le changement climatique peuvent-ils en tirer un bénéfice politique sur la scène internationale ? La question peut paraître incongrue tellement l’intérêt pour l’espèce humaine en général, et son espérance de vie sur cette planète domine tous les autres…

Mais… ce serait un véritable argument à ceux qui raisonnent en termes de puissance, imaginez un monde où l’avantage est à celui qui sera le plus "vert" de tous !

Publicité

Dans le cadre de notre partenariat avec la revue Ris de l'Iris, entretien avec la chercheuse Julia Tasse, auteure avec Sofia Kabbej de l'article "De Rio à Glasgow : l'évolution de la coopération internationale face aux changements climatiques".

L'une des premières choses que Joe Biden a faites en arrivant au pouvoir, c'est de remettre les États-Unis dans l'accord de Paris et d'ordonner aux différentes agences américaines de comprendre le risque climatique. Il y a une vraie prise de conscience de la part des gouvernements, d'une part de l'importance de l'action climatique, mais aussi du levier de puissance que ça représente. Aujourd'hui, on scrute les gouvernements autour du monde pour savoir comment ils s'engagent en termes de climat. Et cela donne non seulement une image positive auprès du reste de la population, mais ça montre aussi qu'un pays est capable de se mettre en ordre de marche pour réduire ses émissions. C'est une preuve de "puissance" au niveau national et au niveau international. Et ce qui est intéressant, c'est de suivre ces engagements internationaux, ces feuilles de route et la façon dont les États perçoivent le climat en tant que levier de puissance. Pour cet article, on a essayé de comprendre au cours des dix dernières années comment les États-Unis, la Chine, l'UE ont tenté de s'inscrire comme l'une des puissances les plus en pointe en termes d'engagements climatiques. Julia Tasse

L'équipe